Lien (s) avec le programme de sciences humaines de la Saskatchewan :
- Les facteurs qui influencent le mouvement de la population.
- La qualité de vie (facteurs environnementaux, sociaux, culturels, gouvernementaux)
Aperçu de la matière :
Les élèves réfléchiront aux raisons pour lesquelles les gens se sont installés au Canada. Ils liront sur la pelleterie et sur les besoins et les désirs des Premières Nations et des colons. Ils identifieront les changements effectués sur les vies des deux groupes.
Temps requis pour mettre cette activité en oeuvre :
Une période de classe
Matériel requis :
- Des copies de l’article « La traite des fourrures en Amérique du Nord ».
Stratégie suggérée pour mettre en oeuvre cette activité :
- Commencer la leçon en demandant aux élèves d’identifier les articles qui ont poussé des gens ou des pays à explorer ou coloniser de nouveaux territoires afin d’obtenir ce matériau. Donner aux élèves deux exemples pour les aider à commencer : les routes du sel ont été créées pour rapporter du sel aux pays afin de préserver les aliments; l’Angleterre a créé un itinéraire commercial jusqu’à l’Inde pour obtenir des épices.
- Faire une liste de leurs suggestions et s’assurer que le commerce des fourrures par les Premières Nations pour obtenir des biens et l’aspiration des gens à une meilleure qualité de vie font partie de la liste.
- Une fois la liste terminée, diviser les élèves par groupes de deux et les laisser discuter et faire une liste des manières par lesquelles la pelleterie a aidé le Canada à s’établir.
- Donner quelques minutes aux groupes pour discuter du sujet et leur demander ensuite de présenter leurs idées au reste de la classe.
- Demander s’ils savent pourquoi les fourrures étaient si demandées et les amener à donner des réponses.
- Donnez-leur une photocopie de l’article suivant à lire : La traite des fourrures en Amérique du Nord.
- Leur demander comment la pelleterie a à la fois aidé et détruit la relation entre les Européens et les Premières Nations.
- Souligner que ce développement était stimulé par l’engouement pour une mode en Europe et la possibilité de s’enrichir avec ce marché.
- Demander d’expliquer comment et pourquoi les attitudes envers l’utilisation de la fourrure pour en faire des vêtements ont changé.
- Demander si, selon eux, la pelleterie a amélioré la qualité de vie des Premières Nations.
- Demander d’expliquer la différence entre un BESOIN et un DÉSIR.
- Un besoin est essentiel à la vie, comme les aliments nutritifs et un endroit où vivre.
- Un désir est le souhait d’obtenir des produits non essentiels à la vie, comme des jeans de marque ou des jouets. Vous survivrez sans ces produits; en fait, tout ira bien.
- Demander aux élèves de réexaminer la liste d’articles faite au début du cours et d’indiquer selon eux lesquels sont des besoins et lesquels sont des désirs.
- Leur demander d’expliquer pourquoi ils pensent que c’est important pour les gens de connaître la différence entre les besoins et les désirs.
- Leur expliquer qu’une personne financièrement responsable sait faire la différence et répartit son argent en s’assurant que les besoins sont satisfaits avant les désirs.
Évaluation :
- Évaluer la discussion sur les besoins et les désirs, ainsi que les raisons pour lesquelles ils pensent qu’il est important, d’un point de vue financier, que les personnes sachent la différence.
Options à considérer :
- Les élèves peuvent débattre à savoir si la majorité de l’exploration a été réalisée pour satisfaire des besoins ou des désirs.
Possible lien avec Programme à domicile :
- 11 à 13 ans, sur le Web, « Besoins et désirs »
Occasion d’apprentissage supplémentaire :
- Les élèves pourraient souligner les routes d’exploration découvertes ou empruntées principalement en raison de la traite des fourrures et décrire comment les fourrures étaient transportées en Europe.
La traite des fourrures en Amérique du Nord
La traite des fourrures (aussi appelé le commerce des fourrures) a joué un rôle important dans l’histoire de l’Amérique du Nord. Pendant près de 250 ans, du début du 17e siècle au milieu du 19e siècle, la traite des fourrures représentait un vaste commerce réalisé sur une terre sauvage et forestière
Les Européens, désireux d’être à la mode, ignoraient à l’époque qu’ils contribuaient au développement de notre pays.
Le chapeau en peau de castor était l’accessoire le plus à la mode. Les gens de partout en Europe voulaient ces chapeaux. Les tailleurs européens utilisaient la fourrure depuis plusieurs siècles pour confectionner des manteaux. En Europe, le castor était en voie d’extinction à cause de sa chasse excessive, et les nouvelles modes, comme les chapeaux, nécessitaient beaucoup de feutre fait en peau de castor.
De plus, durant les froides nuits d’hiver, sans chauffage central à l’époque, les gens se gardaient au chaud avec des couvertures de fourrures.
Mais où trouvaient-ils les fourrures?
Les commerçants voyageaient partout en Amérique du Nord pour trouver de la fourrure de castor et répondre à la demande d’Europe. Ces commerçants empruntaient les cours d’eau parce qu’il existait peu de route à l’époque en Amérique du Nord. Ils ont cartographié les rivières et les lacs, ce qui a aidé au développement.
Les commerçants ont rencontré les Premières nations, qui tenaient à faire du commerce avec eux. On appelait ces commerçants des « coureurs des bois » et ils étaient amis avec les Premières nations.
Lorsque les cours d’eau gelaient l’hiver, ce qui rendait le transport impossible, les commerçants demeuraient souvent dans les villages amérindiens jusqu’au printemps. Ils ont non seulement appris les langues amérindiennes, mais aussi à survivre dans la nature sauvage.
Ils ont établi une interdépendance économique. Les commerçants avaient besoin de fourrures pour les vendre aux tailleurs européens, et les Amérindiens souhaitaient obtenir des biens pour augmenter leur qualité de vie.
Les Amérindiens savaient comment attraper les castors. Les commerçants amenaient des biens comme des hachettes, des bocaux, des chaussures, du tissu et des billes de verre, et les échangeaient contre des peaux de castor. Le coût de ses biens était déterminé en peaux de castor. Par exemple, un bocal = cinq peaux de castor, et une hachette = dix peaux de castor. Souvent, une longue négociation avait lieu pour déterminer le prix d’un bien.
La traite de la fourrure a établi les tendances relativement pacifiques dans les relations entre les Premières nations et les Européens en Amérique du Nord. Un aspect social central de cette entreprise économique était le grand nombre de mariages entre les commerçants et les Amérindiennes, ce qui a créé une société de traite de fourrure indigène formée d’un mélange de traditions et d’attitudes amérindiennes et européennes. La traite des fourrures répondait à un besoin et à un désir, pour les deux groupes.